ROSIANE PRIAM      - Francia


                                                                                     CONTATTI: rosiane.priam@hotmail.fr




La sua Biografia

Non di formazione artistica. Rosiane Priam è un pittore autodidatta. Nata nel 1961, passa la sua infanzia nella regione nantaise dove è nata. Cinta di un grande fratrie, cresce in un mezzo propizio a svegliare la sua immaginazione, entra due grande-padri artisti nelle loro ore. Uno gioca della fisarmonica e l'altro è clown. Il sogno arriva anche con un padre e dei fratelli impegnato nella Reale e di cui i lontani viaggi nutrono la sua infanzia. A ciò, aggiungiamo due zie, appassionate di opera che trascina con esse la loro nipote, a Graslin, grande teatro di Nantes.
Ma il suo più grande shock emozionale fu probabilmente l'apprendistato della lettura e della scrittura. Si mette a divorare i racconti ed i romanzi di avventura, ripromettendosi di diventare un giorno, scrittore. Comincia allora ad annerire dei quaderni, inventando delle storie di cui suoi vicini sono i principali eroi. Coi suoi fratelli e s La scuola gli offre uno ne in un locale di fine di anno. Nuovo shock! Farà l'attrice ed a dodici anni muove cielo e si rintani per salire la sua propria truppa da teatro. Progetto che abortisce malgrado tutti i suoi sforzi. Ritorna allora ai suoi primi amori. Scrive molto, disegna un poco. Piuttosto discretamente, ma i risultati la deludono. Appena si attacca alla pittura, i suoi disegni diventano pesanti e smorti. Li abbandona Non è la sua cosa La pittura è tuttavia già là, ma l'ignora ancora. Di accesso in questi piccoli quadri, appesi ai muri del salone e che fanno partiti dello scenario. Delle pitture ad olio che rappresentano dei paesaggi mediterranei, molto colorati e soleggiati. E ci sono poi queste ragazze si appoggiate al piano o prone su un libro! Queste riproduzioni di Renoir che sua madre taglia nelle riviste ed incornicia poi. Queste scene campestri dove dei personaggi passeggiano nel mezzo dei fiori o discutono all'ombra di un pergolato. Alcuni istanti raggelati, fuori dal tempo ma che sembrano pronti ad animarsi.
All'adolescenza, la lettura di una biografia di Modigliani gli fa scoprire i pittori di Montparnasse e della Parigi dell'inizio del secolo. Come sua madre, colleziona le immagini. È questa volta i ritratti longilinei del pittore maledice, prima di interessarsi alla tavolozza di Vaglio Gogh e più ancora a quella di Gauguin.
Non pensa tuttavia sempre a dipingere. Il quotidiano, la vita dello accaparrano tutti i giorni bene rapidamente. Entra nell'amministrazione postale, lascia Nantes ed installati una dozzina di anni nella regione parigina. Si sposa e ha tre bambini. Passa un nuovo concorso che lo trascina nel Berry, al centro della Francia. Una decina di anni trascorre ancora prima che pensa ad orientare di nuovo la sua carriera professionale. L'incontro con un artista pittore va a sconvolgere tutto suo ha aprioris. Apprende che non è bisogno di sapere disegnare per dipingere. Tutto può partire dal colore. La scoperta del pittore Bonnard finisce per rompere le sue ultime reticenze. Le sue tele immateriali e luminose attirano i suoi sguardi. Comprende con lui che " l'arte è la sensazione che forma l'immagine mentale." Tutto dal pittore è ricreato. Non dipinge come i suoi amici impressionisti, sul motivo, ma lavora da lui, nel suo laboratorio a partire dai disegni e delle annotazioni che ha registrato preziosamente su dei taccuini all'epoca delle sue passeggiate. I suoi argomenti sono trattati liberamente, la natura è sottomessa alla sua propria volontà. Non sono nei quadri del pittore che i ricordi, ma dei ricordi tanto reali che se li avesse dipinti secondo natura.
Per Rosiane, è come una rivelazione. Comprende perché le sue produzioni pittoriche non la soddisfacevano mai. Aveva invertito il suo processo di creazione. Oramai, non partirà più dal disegno ma del colore. È il colore che provocherà la sensazione, trascinerà l'immagine e creerà l' Sono lei e la forma che porteranno il tratto.



Sa biographie

Pas de formation artistique. Rosiane Priam est un peintre autodidacte. Née en 1961, elle passe son enfance dans la région nantaise où elle est née. Entourée d’une grande fratrie, elle grandit dans un milieu propice à éveiller son imagination, entre deux grands-pères artistes à leurs heures. L’un joue de l’accordéon et l’autre est clown. Le rêve arrive aussi avec un père et des frères engagés dans la Royale et dont les lointains voyages nourrissent son enfance. A cela, ajoutons deux tantes, passionnées d’opéra qui entraînent avec elles leur nièce, à Graslin, grand théâtre de Nantes.
Mais son plus grand choc émotionnel fut sans doute l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Elle se met à dévorer les contes et les romans d’aventure, en se promettant de devenir un jour, écrivain. Elle commence alors à noircir des cahiers, inventant des histoires dont ses proches sont les principaux héros. Avec ses frères et sœurs ce sont les jeux de rôles qu’elle préfère. L’école lui en offre un dans une pièce de fin d’année. Nouveau choc ! Elle sera actrice et à douze ans elle remue ciel et terre pour monter sa propre troupe de théâtre. Projet qui avorte malgré tous ses efforts. Elle revient alors à ses premiers amours. Elle écrit beaucoup, dessine un peu. Plutôt pas mal, mais les résultats la déçoivent. Dès qu’elle s’attaque à la peinture, ses dessins deviennent lourds et ternes. Elle les abandonne… Ce n’est pas son truc…
La peinture est pourtant déjà là, mais elle l’ignore encore. D’abord dans ces petits tableaux, accrochés aux murs du salon et qui font partis du décor. Des peintures à l’huile qui représentent des paysages méditerranéens, très colorés et ensoleillés. Et puis il y a ces jeunes filles accoudées au piano ou penchées sur un livre ! Ces reproductions de Renoir que sa mère découpe dans les revues et encadre ensuite. Ces scènes champêtres où des personnages se promènent au milieu des fleurs ou discutent à l’ombre d’une tonnelle. Des instants figés, hors du temps mais qui semblent prêts à s’animer.
A l’adolescence, la lecture d’une biographie de Modigliani lui fait découvrir les peintres de Montparnasse et du Paris du début du siècle. Comme sa mère, elle collectionne les images. Ce sont cette fois les portraits longilignes du peintre maudit, avant de s’intéresser à la palette de Van Gogh et plus encore à celle de Gauguin.
Pourtant elle ne pense toujours pas à peindre. Le quotidien, la vie de tous les jours l’accaparent bien vite. Elle entre dans l’administration postale, quitte Nantes et s’installe une douzaine d’années dans la région parisienne. Elle se marie et a trois enfants. Elle passe un nouveau concours qui l’entraîne dans le Berry, au centre de la France. Une dizaine d’années s’écoule encore avant qu’elle ne songe à orienter à nouveau sa carrière professionnelle. La rencontre avec une artiste peintre va bouleverser tous ses a aprioris. Elle apprend qu’il n’est pas besoin de savoir dessiner pour peindre. Tout peut partir de la couleur. La découverte du peintre Bonnard finit par briser ses dernières réticences. Ses toiles intemporelles et lumineuses attirent ses regards. Elle comprend avec lui que « l’art est la sensation qui forme l’image mentale ». Tout chez le peintre est recréé. Il ne peint pas comme ses amis impressionnistes, sur le motif, mais il travaille chez lui, dans son atelier à partir des dessins et des annotations qu’il a précieusement enregistrés sur des carnets lors de ses promenades. Ses sujets sont traités librement, la nature est soumise à sa propre volonté. Ce ne sont dans les tableaux du peintre que des souvenirs, mais des souvenirs aussi réels que s'il les avait peint d'après nature.
Pour Rosiane, c’est comme une révélation. Elle comprend pourquoi ses productions picturales ne la satisfaisaient jamais. Elle avait inversé son processus de création. Désormais, elle ne partira plus du dessin mais de la couleur. C’est la couleur qui provoquera la sensation, entraînera l’image et créera l’œuvre. C’est elle et la forme qui apporteront le trait.